Nos zèbres si vivants participent à l'aventure avec une fougue et une passion hors norme. J'accueille ici, sur mon blog, la contribution de Florence Gilbert.

Avec Wimoov, nous essayons chaque jour de rendre plus mobiles ceux qui
ne le sont pas, ou mal, pour faciliter leur insertion-socioprofessionnelle et, in fine, augmenter leur liberté. Avant d’en
prendre la direction en 2005, j’avais rejoint l’association comme bénévole
après avoir commencé ma carrière professionnelle dans le domaine de la
publicité.
L’action de Wimoov, comme celle de milliers d’entreprises sociales,
porte un projet éthique – Liberté, Egalité, Mobilité pour Wimoov – mais s’inscrit également dans une
démarche politique ambitieuse : faire du travail un moyen d’agir sur la
société ou, en d’autres termes, un levier politique, au sens noble d’ « organisation
de la cité ».

Cette vision de la politique décloisonne. La norme, celle de l’action,
met sur un pied l‘égalité, et réunit, tous ceux qui prétendent agir en faveur
de la société : élus, associations, artistes, citoyens entreprises.
Je la retrouve dans la dynamique partenariale de Wimoov qui voit
dans les entreprises, non seulement des producteurs mais également des acteurs
de la société civile et s’associe avec des acteurs comme Renault et Total pour
améliorer la mobilité des personnes enclavées et diminuer leur dépendance à
l’automobile.
Je pense que rien n’arrive complètement par hasard. La rencontre de
Wimoov avec le Groupe SOS, acteur majeur de l’innovation sociale en France dont
Wimoov fait partie, avec Renault, Total ou Bleu Blanc Zèbre est le signe qu’une
dynamique, celle de l’action citoyenne, est en marche.
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