lundi 9 mai 2016

"Parler et dire sans jamais faire, c'est comme pisser dans un violon" par Paul Landowski

Nos zèbres si vivants participent à l'aventure avec une fougue et une passion hors norme. J'accueille ici, sur mon blog, la contribution de Paul Landowski.

La première fois que j’ai pensé au "Café Contact de l’Emploi » j’étais au chômage. C’était une nuit de décembre 2006. A cette époque, je me demandais comment retrouver un emploi… J’avais envoyé des milliers de mails et de lettres et je n’avais aucune réponse. C’était le néant.

Aujourd’hui, « Café Contact de l’Emploi » ou CCE est devenu une marque déposée gérée par une association. D’une certaine manière c’est ma revanche sur ce passé tumultueux et ces différentes ruptures de contrats et licenciements. Je sais combien cela peut faire mal de se retrouver devant un mur sans repère ni avenir.

Pour moi, CCE est une réponse sociétale qui permet de mettre en contact direct des employeurs qui offrent de véritables emplois avec des candidats. Ces rencontres se déroulent dans un lieu public, convivial et de façon plus informelle. Le plus souvent c’est dans un café.
Tout cela vient d'une conviction personnelle. Je ne comprends toujours pas comment une société telle que la nôtre peut accepter cette situation de désastre et ce désarroi social. Des milliers de personnes en quête d'un emploi sont démunis et sans aucune reconnaissance.

La solitude, je l’ai également vécue en créant et en dirigeant cette association. C’est un combat de chaque jour pour faire vivre l’activité. 
Un jour un collègue, Jacques Bitoune, m’a conseillé de prendre contact avec un réseau Les Bleu Blanc Zèbres. Il avait écouté une émission de radio de France Inter.
Après quelques recherches, me voilà à compléter une fiche de renseignement sur internet. Plus tard dans la soirée, je reçois un appel sur mon portable. C’était Guillaume Villemot lui-même ! 
Imaginez ma surprise ! Quelle réactivité ! Pour tout avouer, au début je pensais à un canular. Très vite, j'ai compris le sérieux de la démarche.

Nous nous sommes rencontrés pour la première fois physiquement dans le bureau de Guillaume. Alexandre Jardin, lui, est venu plus tard voir un Café Contact de l'Emploi dans un café à Paris dans le 17ème.
J'avais déjà eu l'occasion de le rencontrer lors d’un débat au Club de la Presse de Strasbourg mais cela ne concernait pas le mouvement des FAIZEUX!

Nous avons lié des affinités qui reposent sur notre volonté commune de tisser le lien social. Nous avons également les mêmes valeurs humanistes qui nous portent.
Le 15 février, c’était un lundi, nous avons animé une soirée-débat à Strasbourg au Café Brant. Ce soir là, nous avons pu rassembler d'autres sympathisants et Zèbres. Pour l’anecdote c'est dans ce café que j'avais lancé le premier "CCE" en 2006.

BBZ c'est une bouffée d'oxygène. Se dire qu'avec ce mouvement citoyen de FAIZEUX, on n'est plus seul c’est fabuleux. De nombreux partenaires sont engagés pour une société souriante et nous sommes tous tournés dans et vers le concret.

Ce qui me plaît avec BBZ l’équipe et Alexandre…
Faire avec enthousiasme et surtout pas s’arrêter à dire 
Aller de l’avant, être encourageant, être acteur de son destin
Rassembler des partenaires différents 
Agir concrètement

Quand nous nous rencontrons, je dis souvent à Alexandre, "Nous n'avons rien à nous dire, nous sommes sur la même longueur d'onde". C’est une réalité qui fait du bien....

Aujourd'hui, je vous encourage tous à rejoindre le mouvement BBZ car il est dans le vrai du quotidien. Vous y trouverez des milliers de citoyennes et citoyens voulant plus d'humanité et de la réalité.
Chacun peut contribuer à la réussite en apportant ses convictions et ses compétences.

J’ai aujourd’hui après ces huit années seul et ces deux ans avec BBZ une vision plus optimiste de l'avenir. Je crois en une société où l’humain et ses milliers d’initiatives citoyennes peuvent prendre tout leur sens.
Avec Alexandre Jardin et toute l'équipe de BBZèbres, nous prenons notre destin en main. Les « Politiques » doivent s'en inspirer, nous écouter, et surtout nous LAISSER – FAIRE.

Aujourd'hui, je suis devenu milliardaire… de liens sociaux. Nous nous enrichissons les uns des autres.  C'est bien dans cet échange pragmatique que nous nous offrons une plus belle société digne d'une république citoyenne. Avec BBZ, c'est le paradis sur terre que nous proposons.
L'utopie n'est plus un rêve et j'ai envie d'un avenir radieux avec des gens heureux. 

Paul Landowski
Fondateur de Café Contact de l'Emploi®
Auteur de "l'Emploi un combat" aux Editions les 3 Colonnes
06 75 43 24 09 
www.cafecontactemploi.fr


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire