mercredi 23 mars 2016

FIER D’ETRE UN ZEBRE ! par Ryadh Sallem

Nos zèbres si vivants participent à l'aventure avec une fougue et une passion hors norme. J'accueille ici, sur mon blog, la contribution de Ryadh Sallem.

Je rejoins avec joie la bienveillante tribu des Zèbres grâce à deux amis déjà rayés (Jeanne Gruson et Jean-Philippe Acensi) qui m’avaient parlé de ce drôle d’énergumène, en m’assurant que nos parcours s’accorderaient et s’accommoderaient… Bingo ! Il a suffit d’un regard, de quelques paroles, lors d’un après-midi lyonnais, pour que nos univers switchent, se mêlent et s’entremêlent en une osmose constructive. Nous nous sommes immédiatement découverts et reconnus. Découvrant peu à peu des points d’ancrage communs. Et notamment cette envie mutuelle de se dépasser pour aider à bâtir, par nos projets et grâce à du concret, une société meilleure et résolument dédiée à l’optimisme. Nos ADN d’engagement sont identiques et ont immédiatement fusionné : nous sommes les cellules l’un de l’autre.

Chacun, nous avions fait un constat implacable : le fonctionnement des grandes institutions pêche par sa complexité. Leurs terres sont gelées et génèrent de fragiles pousses. D’où la nécessité, sans nier la complémentarité, de créer des structures libérées, libres de ces lourdeurs et qui peuvent s’affranchir des contraintes technocratiques. Politiques. Dogmatiques. Le principe de réalité est une évidence nécessaire. Qui n’empêche pas Alexandre, d’être un utopiste gourmand de réalisme. Il est une courroie de transmission, un GPS déterminant dans ce monde des médias et du show. Un homme de partages qui offre ses réseaux, ses liens  et ses contacts pour créer un foisonnement d’actions. Un bruissement de solutions. Il est un guetteur, un dizeux devenu faizeux, qui n’a de cesse de diffuser et de donner, avec la plus évidente des sincérités. 

Nous nous nourrissons mutuellement. Je me reconnais en lui dans cette volonté d’apporter du bien-être et d’offrir tous les champs du possible aux plus vulnérables d’entre nous. Sans la moindre distinction. Par amour et respect de l’Autre. Alexandre, comme je m’efforce de le faire, sait prendre soin du vivant qu’il saupoudre de paillettes de bonheur. D’affection. Avec un sens prononcé de la nuance, cette palette subtile de sentiments et d’émotions qui oscillent entre gris clair et gris foncé. Jamais péremptoire ni exclusif. Il est un testeur d’idées qu’il expérimente pour mieux valider et labelliser les solutions qu’il suggère.

Nous sommes des guerriers pacifiques, des amoureux du dialogue mais aussi des artisans forcenés et convaincus de l’action. Nous sommes aussi des résilients : en résilience généalogique ou  en résilience physique! Nous transcendons et domptons nos propres écueils de parcours au profit  de l’éclosion de chacun. Pour qu’il s’éveille à lui-même comme aux autres. Certains, nous le sommes, que le triptyque républicain n’est pas un vœu pieux mais un postulat non négociable.

Nous nous démenons pour ouvrir les consciences et favoriser l’émergence d’une société bienveillante, enrichie de ses paradoxes et de ses différences.

Alexandre est désormais le compagnon infaillible, l’ami durable avec lequel je prends plaisir à cheminer en rapprochant, pour mieux les unir, nos routes et nos objectifs. Et j’ajoute, non sans fierté, quelques rayures à mon maillot tricolore !

Ryadh SALLEM


Athlète de haut-niveau, délégué général de CAPSAAA, organisateur du dispositif EDUCAPCITY

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